MERCI A JEANNOT ROCHE DE DONNER UN PEU D'ENCRE A CE BLOG PAR SES BELLES RACINES PAYSANNES !!!!
Un exploitant agricole sur cinq vend une partie de sa production en vente directe. Plus jeunes, les agriculteurs cultivent sur des surfaces plus petites et emploient davantage de salariés. 10 % d’entre eux sont convertis en bio et 7 % envisagent une prochaine conversion.
Le profil des agriculteurs commercialisant en circuits courts est particulier. Selon une étude du Service de la statistique et de la prospective (Ssp), les exploitants, hors viticulteurs, commercialisant en vente directe, valorisent une superficie agricole utilisée (Sau) plus faible que ceux qui n'ont choisi que les circuits longs. C'est particulièrement vrai pour les exploitations cultivant des légumes : trois sur quatre cultivent moins de 20 hectares contre quatre sur dix pour les autres.
10 % convertis au bio
Qu'ils soient producteurs de légumes, de fruits, de volailles ou autres, la part des agriculteurs en mode de production certifiée biologique est plus importante pour ceux vendant au moins un produit en circuit court : 10 % sont convertis au bio contre 2 % pour ceux qui ont choisi un autre mode de distribution. 7 % envisagent même une conversion dans les cinq ans, contre 3 % pour le reste des producteurs. De plus, sans être certifiés en agriculture biologique, beaucoup d'autres agriculteurs décrivent leurs pratiques comme proches du bio (source Inra). Dans ce cas, la relation de confiance établie entre producteur et consommateur prime.
Pour 57 % des producteurs de légumes impliqués dans le court, leur mode de commercialisation représente plus de la moitié du chiffre d'affaires des ventes, toujours selon l'étude de la Ssp. Pour les autres produits, la part des circuits courts est moins importante.